Ce mois-ci, j’ai eu envie de me consacrer à la productivité. C’est peut-être parce que j’ai un traitement, en ce début juin, qui m’épuise… Du coup, j’ai envie de faire moins mais mieux. Voilà pour moi la définition de la productivité: arriver à atteindre ses objectifs avec un minimum d’effort et de temps.

Je vais commencer par la lutte contre la procrastination qui est, je pense, à la base de la productivité: avant d’arriver à faire quelque chose de manière productive, il faut commencer par faire quelque chose tout court, pas vrai? Le bujo peut t’y aider!

1. limitation des distractions

Je ne sais pas pour toi, mais j’ai tendance à être un peu accro à mon téléphone et j’ai souvent du mal à résister à l’appel d’Instagram ou de Facebook. Le fait que le bullet journal soit purement analogique est donc une grand aide car il m’est impossible d’aller sur un de ces sites « mangeurs de temps » sans vraiment y prêter attention. Le fait d’écrire, l’acte physique et le temps qu’il réclame m’aide aussi à être plus consciente du moment présent.

2. éviter de se disperser (multitasking)

Cela va avec la limitation des distractions dont j’ai parlé plus haut. Quand on procrastine, on va fréquemment se disperser, démarrer plusieurs tâches à la fois mais n’en finir aucune. A nouveau, je pense que, pour moi, c’est l’ancrage que m’apporte le côté physique, concret, analogique du bullet journal qui m’aide à moins me disperser.

Si c’est quelque chose dont tu souffres beaucoup, mets en place des outils dans ton bujo pour mesurer l’ampleur du phénomène. On ne peut contrôler et donc changer que ce que l’on connaît, la première étape de toute modification de comportement est donc d’étudier ce comportement.

Un autre outil, celui-là venu de la méthode FlyLady, est l’utilisation du minuteur: c’est plus facile pour moi de me dire « Je ne fais QUE ça pendant un temps donné. » que de ne pas avoir de limite temporelle. Sans doute une forme d’apaisement d’angoisses profondes, sans vouloir faire de psychologie de gare, la peur de « rater un truc » si je ne me consacre qu’à une tâche est atténuée par le fait que dans 5, 10 ou 15 minutes je pourrais à nouveau « m’ouvrir au monde » et à toutes ses tentations! LOL

3. trouver et cultiver sa motivation

Enfin, la meilleure arme pour lutter contre la procrastination c’est de trouver et surtout de cultiver la motivation. Dans le bullet journal, on peut avoir le plaisir de cocher des tableaux de suivi quand on est, comme moi, avide de « bons points », en ayant le sentiment que chaque case est une victoire. On peut se faire des rappels réguliers de son « pourquoi », sa raison qui nous pousse à entreprendre tel ou tel projet. En créant l’outil au fur et à mesure, on peut aussi adapter cette motivation aux circonstances pour éviter que cela devienne routinier, et donc moins efficace. On peut mettre des photos pour voir notre évolution, des tableaux de suivi (par exemple pour l’avancée d’un projet), des citations inspirantes, etc.

Et surtout, le bujo permet une certaine connaissance de soi, il nous offre un moment d’auto-réflexion pour nous permettre de connaître les outils de motivation qui vont nous correspondre. Comme je le disais tout à l’heure, je suis avide de « bons points », mais ce n’est pas le cas de tout le monde! C’est en apprenant à me connaître, en « m’étudiant » que j’ai découvert cet aspect de ma personnalité que je peux aujourd’hui utiliser en ma faveur plutôt que d’en être victime. Et ça, c’est en partie grâce au bullet journal et au plaisir que j’ai de cocher des listes et des tableaux, au sens de l’accomplissement que cela me procure.

A ton tour à présent! Quels sont les outils que tu mets en oeuvre pour lutter contre la procrastination? En quoi ton bujo t’aide-t-il à combattre la bête?? 😉