… mais ne se ressemblent pas!

Un des grands principes du bujo, c’est qu’il est évolutif et sait s’adapter aux besoins, aux situations. J’en ai encore eu la preuve ces derniers mois au cours de ma grossesse, de mon congé de maternité, après l’arrivée de mon bébé. Pendant la grossesse, lorsque je travaillais encore, j’avais peu d’énergie pour faire grand’chose à part travailler, j’ai donc changé ma mise en page pour rassembler deux, voire trois semaines sur une double page (contre une semaine avant), tellement j’y notais peu de choses. Certaines semaines ont même été totalement zappées! Mais ce n’était pas grave: je pense que je sentais au fond de moi qu’il fallai utiliser mon énergie pour la grossesse et que si le bujo et d’autres choses passaient à la trappe, ce n’était pas dramatique. Et je me dis qu’il vaut mieux avoir un bujo qu’un agenda « classique » dans ce type de situations: on peut l’adapter à nos nouveaux besoins sans être obligé de se traîner un outil qui n’est plus approprié!

Pendant le congé de mat’, avant et après l’arrivée de mon bébé, vu que j’avais toutes mes journées à organiser (et pas le seul temps hors travail), je suis revenue à une double page hebdomadaire avec beaucoup plus d’infos à inscrire. Mes routines étaient relativement sommaires, en tout cas au début de mon nouveau rôle de maman.

A l’arrivée de mon fils, je notais les tétées dans un carnet dédié reçu dans une « box » en cadeau à la maternité avec des échantillons, mais au bout d’un moment j’ai arrêté parce que ça me stressait plus qu’autre chose. J’ai appris à me faire confiance et à faire confiance à mon bébé!

Aujourd’hui j’ai repris le travail et j’ai encore fait évoluer mon bullet journal. J’ai lu le livre de Ryder Carroll « La méthode Bullet Journal » pendant mon congé de mat’ et cela m’a influencée, mais ça je t’en parlerai dans un prochain post.

Pour finir et illustrer une nouvelle fois l’immense adaptabilité du bujo, voilà à quoi ressemblait une page toute particulière: en avril, mon papa est tombé brutalement malade et est décédé. En l’espace de 15 jours, j’ai donc dû me rendre en Suisse (avec mon bébé) à deux reprises, la première pour aller au chevet de mon papa aux soins intensifs, la seconde pour son enterrement. Au milieu de cette période incroyablement difficile, le bujo m’a offert une bouée de calme et surtout le support de mes pensées et de mes émotions. C’est l’aspect « journal » qui a pris le dessus plutôt que l’organisation, comme on le voit sur cette page hebdo qui ne comportait que deux tâches en tout et pour tout, pas de trackers, quelques évènements et surtout des notes. Deux mois plus tard, je suis heureuse d’avoir inscrit tout ça parce que les souvenirs sont aujourd’hui terriblement flous.

A ton tour, comment as-tu fait évoluer ton bullet journal pour qu’il réponde à tes besoins? Raconte-moi en comm’!