Désolée pour mon absence ces derniers mois, mais nous avons eu pleins d’évènements d’ampleur. Certains très heureux, comme la naissance de notre fils début février, d’autres beaucoup plus tristes, comme des décès dont celui de mon papa il y a peu. Avec tout ça, évidemment, le blog n’était pas au top de mes priorités… J’ai à présent envie de m’y remettre et je vais déjà finir de vous présenter mon carnet de grossesse.

Voilà une page que j’ai faite en me basant sur le « plan de route » qu’on m’a donné à la première écho de confirmation de grossesse, à 9 semaines. Tous les rendez-vous y étaient inscrits avec la période à laquelle ils devaient se faire. J’ai donc recopié ces infos en ajoutant une colonne pour noter quand je les ai effectivement pris.

Ces dates (et les horaires + autres infos nécessaires) étaient bien évidemment reportés également dans mon bujo « normal » que j’ai avec moi au quotidien. J’y reportait également quand je devais passer au labo pour ma prise de sang mensuelle, qu’il fallait que je prenne rendez-vous chez la sage-femme ou le kiné, etc. Au cours de ma grossesse, mon bujo en a toutefois pris un coup, j’ai consacré mon énergie à la grossesse plutôt qu’à bujoter et je vous parlerai dans un prochain post des évolutions qui en ont découlé.

Une autre page de mon carnet de grossesse, très chère à mon coeur, est cette page des « premiers » au cours de ma grossesse: première personne qui m’a touché le ventre de manière impromptue (heureusement ce n’était pas un inconnu dans le bus mais quelqu’un d’assez proche!), première sensation des mouvements du bébé pour moi et le papa, etc. Le bujo (ou un carnet thématique comme ce carnet de grossesse) peut aussi être le support de souvenirs et de moments marquants, et je voulais noter toutes ces premières fois qui jalonnent une grossesse.

Etant scrapbookeuse, je prévois de faire moi-même le faire-part de naissance. J’ai donc consacré une page aux idées qui me venaient, de design, de kits que je pourrais utiliser, etc.

Enfin, la dernière page que je vais vous présenter pour aujourd’hui est celle qui concernait notre projet de naissance. J’y ai inscrit tout ce que le papa et moi-même souhaitions pour ce moment si important, par exemple que je voulais attendre pour recevoir la péridurale afin de vivre le travail en pouvant rester mobile et avec le moins d’examens possible, que je préférais accoucher sur le côté plutôt que sur le dos, que je tenais à allaiter et ce dès que possible, que le papa n’était pas sûr de vouloir couper le cordon donc qu’il fallait le proposer mais sans insister, etc. Bon, au final, nous avons dû faire une césarienne d’urgence trois semaines avant terme parce que bébé était en souffrance foetale (il allait très bien au final, je vous rassure!), donc ce projet est tombé à l’eau… sauf pour la partie césarienne que nous avions aussi prévue!

Un projet de naissance est un outil très utile si on le prend pour ce qu’il est: un souhait, une esquisse de l’accouchement idéal, mais en gardant bien à l’esprit que les circonstances et notamment les impératifs médicaux pourront et devront peut-être prendre le pas sur ce souhait. C’est bon de l’avoir parce que dans le feu de l’action on risque d’oublier quelque chose qui nous tient à coeur, mais il ne faut pas s’y accrocher mordicus ou se sentir mal, privée de son « accouchement parfait », si on doit finalement l’adapter voire s’en écarter largement comme ce fut notre cas.