Après l’article de la semaine dernière où je t’expliquais les choses que j’ai faites évoluer depuis mes début dans le bullet journal, je vais aujourd’hui te raconter ce qui n’a pas changé.

L’utilisation d’un carnet A5

Il y a plein de supports et de formats différents qui peuvent être utilisés pour le bujo: planners de toutes sortes, traveller’s notebook, classeur, A6, A5, A4, forma « personal », etc. Depuis mes débuts, je suis fidèle au principe du carnet, c’est dans ce support que Ryder Carroll a conçu le bullet journal au départ.

Même si cela peut paraître limitant au premier abord (impossible de bouger les pages, de réorganiser) je trouve au contraire que c’est libérateur. Le fait d’être dans un carnet m’aide à lâcher prise sur le perfectionnisme. Je ne perds pas de temps à réfléchir à la « parfaite » organisation des rubriques, j’utilise juste la première page libre pour créer la collection ou l’entrée quotidienne dont j’ai besoin. Et le sommaire est là pour remettre de l’ordre dans tout ça!

Au niveau du format, l’A5 est idéal pour moi: suffisamment grand pour que je puisse y écrire sans limitation de place, pas trop grand pour pouvoir être emmené partout.

Les modules de base du bujo

J’utilise toujours les composantes du bullet journal telles que définies par Ryder Carroll: un sommaire (ci-dessous) et des pages numérotées, des clés, des entrées temporelles (future log, monthly log, semaine et quotidien) et des collections. C’est le cas aussi bien dans mon bujo perso que dans mon bujo professionnel.

A côté, j’ai créé des carnets thématiques (développement personnel, blog) qui, eux, ne respectent pas ces « codes » du bullet journal et notamment n’ont pas la notion de temporalité qui est une composante du bujo. La différence est bien claire dans mon esprit: je sais que ce ne sont pas des bujo mais des carnets.

Les concepts de base du bujo

Là aussi, je continue à suivre les principes établis par Ryder Carroll: écriture à la main, création des pages ou des entrées au fur et à mesure, personnalisation (comme l’article de la semaine dernière l’a bien montré!) et utilisation du concept de migration (ci-dessous).

Pendant un temps, j’ai abandonné la création des entrées au fur et à mesure: je faisais mes pages d’avance, avec des cases par jour. Cela ne me convenait pas (parce que je perdais l’adaptativité du système) et j’ai abandonné au bout de quelques semaines. A ce compte-là, autant prendre un agenda ou un planner tout fait et ne pas perdre de temps à créer mes pages, pas vrai?

La pratique quotidienne et le plaisir

Les seuls moments où je n’ai pas ouvert, pendant plusieurs jours, mon bujo ou où je l’ai fait sans plaisir ont été les périodes où j’utilisais un système qui ne me convenait pas. C’était d’ailleurs souvent un signal d’alerte m’indiquant qu’il y avait un problème et que je devais me pencher sur la question. Sinon, le bullet journal reste un outil qui m’aide infiniment au quotidien, qui me rend plus sereine, plus efficace, plus détendue, plus confiante… Bref, je ne m’en passerais pour rien au monde!

Et toi, quelles sont les choses qui n’ont pas changé au fur et à mesure de ta pratique du bullet journal? Quels sont pour toi les indispensables de ton bujotage?