Plus j’avance dans ma pratique du fly et du bullet journal, plus je me rends compte des nombreux points communs entre ces deux méthodes.

Le non-perfectionnisme

Comme je te l’ai déjà expliqué en présentant la méthode FlyLady, c’est un des principes fondamentaux. Dans le bullet journal ce n’est peut-être pas dit aussi ouvertement, mais c’est également le cas. Le fait de faire les pages au fur et à mesure de ses besoins fait que chaque nouvelle page est une « nouvelle chance » de mieux faire. En conséquence, on n’a pas peur de se tromper et donc on peut joyeusement expérimenter sans rechercher une pseudo perfection de toute façon inatteignable. Et même si on fait une erreur (comme l’image ci-dessous… je trouvais ça injuste que février n’ait droit qu’à 28 jours!), ce n’est pas grave: on trace (ou pas) et on recommence (ou pas). Bref, on est LIBRE!

Idem quand on n’arrive pas à pratiquer le fly ou le bullet journal « parfaitement » chaque jour… ce n’est pas grave. Ce sont des méthodes qui pardonnent les erreurs, et qu’est-ce que ça fait du bien!!

Vous avez vu tous ces trous dans mon tableau de suivi… Et ma maison continue pourtant de tenir debout, mon fly aussi, mon bujotage tout pareil!

La progressivité

On « rentre » dans le fly via un programme de 31 pas de bébé. Au plus vite, on intègre un nouveau pas chaque jour, cela prend donc minimum un mois. C’est, à mes yeux, le secret de l’efficacité de cette méthode: on a le temps d’intégrer petit à petit les choses et on n’est pas débordé, sous pression pour aller vite. On démarre avec les bases, on crée des fondations solides et on construit ensuite en s’appuyant sur celles-ci.

Pour le bullet journal aussi, c’est la meilleure manière de procéder (et, à mes yeux, la seule manière pour que le bullet fonctionne vraiment sur le long terme): commencer par les modules de base que sont le future log, le monthly log et les daily logs (décrits dans la vidéo explicative du concept et que j’ai expliqués ici) et développer ensuite, si nécessaire et seulement en fonction de ce qui est vraiment utile.

Très souvent, on a envie de saisir toutes les subtilités d’une méthode, de tout comprendre avant même de commencer, et c’est ce qui nous fait échouer. Avec le fly et le bujo qui sont, par nature, d’une approche progressive, on peut toujours revenir aux bases et simplifier. C’est particulièrement utile quand la vie devient chaotique et qu’on croit – à tort – qu’il vaut mieux abandonner.

Les différents domaines d’action

Le fly comme le bujo sont des méthodes qui touchent à différents domaines. Le fly et ses principes s’appliquent ainsi aux enfants, aux finances, au sport, au travail, etc. Le bujo, lui aussi , peut s’appliquer au travail (j’en ai parlé tout le mois de février: ici, ici, ici et ici), au développement personnel, aux études, etc. Les notions fondamentales sont transposables quasiment partout une fois qu’on les a bien comprises.

L’organisation

C’est peut-être par là que j’aurais dû commencer… mais ça me paraissait tellement évident que je n’y ai pas pensé! LOL Fly et bullet journal sont deux méthodes d’organisation même si elles sont toutes deux fréquemment prises pour tout autre chose.

Le fly est souvent vu comme une méthode de ménage, mais en réalité le ménage n’est pas le but, c’est un moyen, un outil pour atteindre le vrai objectif du fly, à savoir vivre la vie que l’on souhaite, sans obstacles. On pourrait même dire que le but du fly est de ne PLUS faire le ménage, ou de manière tellement minime et indolore que ça passe inaperçu!

Le bullet journal, quant à lui, est souvent vu comme un loisir créatif, qui doit forcément être beau, décoré, avec des dizaines de tableaux de suivi « obligatoires », etc. C’est une erreur que commettent souvent les débutants et qui, malheureusement, peut parfois être la raison pour laquelle ils ne démarrent pas le bujotage. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai lu, dans les groupes consacrés au bullet journal, des témoignages de personnes qui ne « peuvent pas commencer de bujo parce qu’elles ne savent pas dessiner », ou qui ont abandonné leur carnet « parce que la déco prenait trop de temps ». Quel gâchis!

clique sur l’image pour aller voir mon post sur la simplicité!

Dans les deux cas, il est donc parfois bon de se rappeler que l’important c’est l’organisation comme outil, et non comme fin en soi. On ne commence pas le fly ou le bullet journal pour s’organiser, point barre. On les commence pour s’organiser AFIN DE… Remplissez le blanc avec ce qui vous plaît: profiter de ses enfants, de son partenaire, libérer du temps pour soi, pour ses loisirs, être plus serein, améliorer sa santé, et j’en passe!

Voilà qui termine cette série sur le fly et le bullet journal. J’espère qu’elle t’a intéressé-e et que tu seras au rendez-vous dès la semaine prochaine pour parler d’un autre vaste sujet! En attendant, rejoins-moi sur instagram où je poste un peu moins souvent en ce moment, mais où je vais essayer d’être plus régulière! A très vite!