Pour le mois de mars je vais te parler de la méthode FlyLady. Elle a été inventée par l’américaine Marla Cilley. Si tu ne parles pas anglais je conseille le groupe Facebook FlyLady pour les francophones (avec l’accord de Marla Cilley alias FlyLady) où j’ai l’honneur d’être admin et le site Bon Envol où une partie du site de flylady est traduit par mon amie Sophie.

Le fly c’est quoi?

C’est une méthode d’organisation et de développement personnel qui a pour but de te permettre de retrouver du temps et de la tranquillité d’esprit pour ce(ux) que tu aimes… et en premier lieu toi-même! Beaucoup pensent, à tort, que le fly n’est qu’une méthode de ménage. Le ménage, le fait d’avoir une maison propre et rangée, n’est qu’un moyen pour atteindre le vai objectif, qui est d’être heureux et de vivre pleinement sa vie, par exemple se sentir bien chez soi, pouvoir inviter des amis sans avoir honte de sa maison, avoir le temps et l’espace pour pratiquer ses loisirs, etc.

Les grands principes du fly

C’est une méthode extrêmement riche, qui touche à tous les domaines de la vie: le ménage, le désencombrement, l’organisation familiale, la gestion du temps, l’organisation des repas, les finances, le sport, l’éducation, la vie professionnelle… et j’en passe. C’est donc difficile de la résumer en quelques mots, mais… même pas peur, je vais essayer!

Des routines

Le fly se base sur des routines (à ne pas confondre avec LA routine, beurk!!), des habitudes, qui permettent aux flybabies (les adeptes de la méthode) de fonctionner en mode automatique. Plus de prise de tête en se répétant sans cesse « il faut que je fasse X ou Y! », plus de culpabilité: on sait que c’est géré par la méthode. La liberté d’esprit et la libération mentale que ça apporte sont assez fabuleuses.

De l’anti-perfectionnisme

Un des concepts fondamentaux du fly est l’anti-perfectionnisme. C’est répété à l’envi partout dans la méthode. On fait ce qui est nécessaire mais pas plus, on sait où est notre vraie priorité: prendre soin de soi!

Un minuteur et des pauses

Le minuteur est l’arme fatale pour lutter contre le perfectionnisme: quand il sonne, on s’arrête même si la tâche n’est pas terminée. Ainsi, pas de pinaillage, pas de finassage. Au début, c’est dur, je vous l’avoue, mais très vite on ressent là aussi une grande libération et ça nous motive encore plus à respecter le minuteur. Et on l’utilise aussi pour nous rappeler de prendre des pauses, qui contribuent à cette notion fondamentale du fly qui est de prendre soin de soi (oui, je sais, je me répète… 😀 )

Petit à petit

Cette idée va main dans la main avec la lutte contre le perfectionnisme et sa déclinaison plus fourbe mais tout aussi répandue qu’est le tout-ou-rien-isme: on a l’impression que si on ne démarre pas une méthode « à fond » ça ne change rien. Or le fly s’acquiert par un programme de 31 pas de bébé, qui prend au minimum 31 jours pour être complété. Un mois, quand on démarre, on a souvent le sentiment que c’est une éternité. Mais c’est le secret du fly: c’est grâce à cela qu’on met en place des habitudes véritablement solides et donc durables. Et tout dans le fly respecte ce principe, chaque programme spécifique (pour les finances, pour les enfants, etc.) doit être acquis progressivement, petit à petit, en allant aussi lentement que nécessaire.

Je sais que je n’ai pas parlé de bullet journal aujourd’hui, mais dès la semaine prochaine je te montrerai comment j’ai intégré le fly dans mon bujo. En attendant, je te laisse avec une photo de mon évier brillant (c’est la première étape du fly et l’un des piliers de tout flybaby qui se respecte!) et je t’invite très chaleureusement à visiter les liens que j’ai indiqués plus haut pour découvrir la méthode (et rejoindre les flybabies qui la débutent en mars en suivant, en groupe, les 31 pas de bébé!).